Il n'existe pas de projet sans échec(s)
Depuis 3 ans, APRIL Marine a fait le choix d’accompagner Matéo Le Calvic dans son projet de course au large, celui de participer à la mythique et si convoitée Mini Transat, la traversée de l’Atlantique en solitaire sur un bateau à voile de compétition mesurant 6,5 mètres. Pour le spécialiste de l’assurance plaisance, l’investissement dans le monde de la voile et plus particulièrement dans celui de la course au large ne date pas d’hier. Cela fait de nombreuses années qu’APRIL Marine a pris sa place dans le cercle des sponsors pérennes et engagés.
Un projet Mini Transat c’est quoi ?
Un rêve un peu fou, un skipper, un bateau et un sponsor… Seulement, rassembler ces 4 ingrédients n’assure en rien la facilité du parcours. Une fois le bateau trouvé et le financement de ce dernier validé, débute le volet sportif du projet. Pour prétendre à être sur la ligne de départ de la Mini Transat il faut jouer des coudes et se faire une place. Mission pas si évidente au regard de la difficulté de la course mais surtout des étapes nécessaires pour s’y préparer et s’y qualifier. Car, pour y participer, « simplement » s’entraîner, régater, bricoler, naviguer et s’inscrire ne sont pas les seules échéances. En effet, le duo skipper – bateau doit se qualifier, se plier à des règles de jauge et partir à la course aux milles pour gagner sa place sur les 90 disponibles face aux 150 candidats qui ont, eux aussi, regrouper les 4 ingrédients magiques.
Une dynamique au service de l’entreprise
Le sponsoring sportif, en particulier celui de la course au large est au cœur de la stratégie de communication d’APRIL Marine. En accompagnant Matéo dans son projet, APRIL Marine soutient un projet animé par l’humain, celui d’un jeune skipper qui croit en ses rêves.
« Le partenariat avec Matéo, comme tous ceux qui existent avec APRIL Marine, sont issus d’une rencontre, d’une histoire d’Hommes, de personnes » tient à préciser Lionel BOISMERY – Président d’APRIL Marine. Ainsi, l’entreprise devient actrice d’un projet sportif et humainement vecteur de valeurs fortes. Par le biais d’un projet qui fait rêver, les collaborateurs de l’entreprise s’approprient Matéo, son bateau. Ce sponsoring accentue le sentiment d’appartenance et de fierté du collaborateur pour son entreprise. Au-delà d’embarquer les équipes et leur faire (re)découvrir les passions de la navigation, le sponsoring joue un rôle majeur dans les messages véhiculés.
« La voile a le mérite d’être un sport d’équipe et solitaire, un sport d’aventure, du dépassement de soi, de responsabilité vis-à-vis de l’environnement. Autant de vraies valeurs qui font l’ADN d’APRIL Marine » ajoute Lionel BOISMERY. Matéo gère son projet sportif comme un réel projet d’entreprise, une application directe de ce que les équipes d’APRIL Marine vivent quotidiennement.
« Le digital, la technologie, la méthode de gestion de projet sont des composantes importantes pour nous. Nous nous revendiquons modernes et innovants, Matéo en est un produit certifié » explique, sourire aux lèvres le Président d’APRIL Marine, entreprise innovante sur le marché assurantielle.
Cap sur la Mini Transat 2025
Même les « meilleurs » le disent, un projet de course au large ne se déroule jamais sans accrocs. C’est ce qui se passe aujourd’hui pour APRIL Marine et Matéo.
Faute de n’avoir pu participer à la course majeure du programme 2022-2023 (Les Sables-Les Açores-Les Sables, soit 2000 milles), en raison de règles de jauge, Matéo se retrouve à ce jour en liste d’attente pour faire partie des 90 bateaux à être amarrés au ponton des Sables d’Olonne.
Même si la perspective n’est pas simple à digérer pour le skipper qui a donné son maximum pour cet objectif 2023, APRIL Marine lui assure un soutien et un accompagnement certain pour l’édition 2025 de la Mini Transat.
« Accompagner dans les moments difficiles est l’essence même de notre métier. Ce projet nous anime et crée, quoi qu’il advienne, de belles émotions » confie Lionel BOIMERY.
À travers les yeux de Matéo
« Septembre 2023 est arrivé et contrairement à ce dont je rêvais ce n’est pas si simple de descendre sur le ponton du Vendée Globe où je travaille tous les jours. Ponton où sont amarrés les 90 bateaux et sur lesquels s’affairent les ministes dans la dernière ligne droite de leur préparation.
Avec APRIL Marine, nous avons monté le projet en un mois chrono. Il a fallu créer une société, trouver un financement et bloquer l’achat du bateau, passer des permis, des certificats… Après celà, lancer le bateau, puis naviguer à bord de cette machine exigeante, en solo pour la première fois, vivre les premières courses, ne pas abandonner, même sans électronique pendant 3 jours, sans dormir ni savoir où j’étais, ne pas abandonner la deuxième course après deux montées au mât dans un orage pour pouvoir affaler mes voiles… Bref, j’étais en train de m’endurcir et devenir assez solide pour la grande épreuve.
Puis il y a eu l’échéance de LA course qui aurait dû assurer ma participation à la Mini Transat. Les Sables Les Açores Les Sables 2022, course à laquelle je n’ai pas pu participer pour des raisons administratives (qui me paraissent injustes et visées), me distançant de tous les participants, prétendants à la Mini Transat 2023, en train de prendre un avantage décisif dans la course aux milles.
C’était un obstacle de plus (1 jour 1 ennui comme dit l’autre), à la différence que pour celui-là, je ne pouvais rien faire, je n’avais pas la possibilité de trouver une solution.
Il a fallu faire avec et rebondir, aller chercher des milles en faisant les courses du circuit méditerranéen, entraînant encore et encore plus de travail en amont des courses, mais peu importe la quantité de travail, il fallait tout tenter.
Malheureusement ça ne suffit pas, pas pour cette fois. Aujourd’hui j’ai 3 100 milles en courses au compteur sur le mini 6.50 APRIL Marine, presque 7 000 en tout (courses et entraînements), pratiquement qualifié à la Mini Transat 2025, mais 18e sur la liste d’attente de la Mini Transat 2023. Le projet continu, différemment, mais grâce au soutien inaltérable d’APRIL Marine qui m’ont toujours suivi et soutenu à chaque étape nous serons plus forts et encore mieux préparé au départ de l’édition 2025. »